2006-2011 : le CNSMDP
La deuxième meilleure école de France, j’ y suis admise en première année à l’âge de 14 ans, et j’ y ai fait toutes mes classes en continuité.
L’enseignement est très bon et complet, en plus de la danse classique, les élèves apprennent d’autres styles de danse : jazz, contemporain, caractère …, puis la théorie telle que l’histoire de la danse, l’anatomie et la musique. Tout cela en parallèle avec le lycée, où j’obtiens la mention bien au baccalauréat général.
Les journées sont longues mais les danseurs savent que l’avenir de leur métier se forge maintenant.
Le CNSMDP n’a pas de ballet, à la sortie de l’école, il faudra donc chercher une compagnie de danse pour poursuivre leur passion de manière professionnelle.
janvier 2010 : Le prix de Lausanne
Le prix de Lausanne est la plus grande compétition internationale pour jeunes danseurs.
Elle sélectionne les danseurs du monde entier en fonction de leur potentiel, leur technique et leur artistique.
C’est un réel tremplin pour les élèves qui peuvent s’observer, apprendre, parfois admirer les autres concurrents venant des meilleures écoles du monde entier pendant une semaine. Ayant également la chance d‘être coaché par de grands danseurs et professeurs de renommée mondiale.
2011-2015 : l’Opéra National de Bucarest ( Roumanie )
J’ obtiens mon premier contrat à l’opéra de Bucarest, d’abord en tant que corps de ballet, et j’ apprend et danse très rapidement tous les grands ballets du répertoire classique.
De Giselle au Lac des cygnes en passant par Casse Noisette.
Malgré beaucoup d’élus et peu de place, j’ai l’opportunité de danser des rôles et d’évoluer dans la hiérarchie de la danse classique pour finir soliste.
2014 : La compétition internationale de Varna
Succession logique pour une danseuse aimant les compétitions, c’est dans ce théâtre en plein air au milieu du mois de juillet, que je danse de nombreuses variations préparées parmi des danseurs professionnels solistes du monde entier.
La galère des répétitions durant la nuit (jusqu’à 4h du matin), une attente longue et stressante, pas dans des conditions les plus agréables, le danseur travaille sur son mental pour que sa sensibilité, son artistique et sa technique restent les plus harmonieux et parfaits possibles.
2016 : Le Tivoli Ballet de Copenhague
Les voyages continuent plus au nord cette fois-ci, c’est pour Casse-Noisette dans le ballet de la reine du Danemark, que j’obtiens un contrat.
Un nouveau théâtre, de nouveaux collègues, des cultures et nationalités différentes, et toujours tout le monde réuni pour une même passion et le plaisir de partager un spectacle qui a pour but de faire rêver les spectateurs.
Evolution : Professeur de danse
En Juillet 2016, j’obtiens mon diplôme d’état de professeur de danse.
De plus en plus attirée par l’idée de transmettre un savoir et un art, je commence par quelques remplacements qui me permettent de continuer à m’entrainer et à danser.
Danseur – professeur de Danse, la transition n’est pas nécessairement logique ou naturelle.
Les compétences sont souvent différentes, mais l’enseignement m’a toujours intéressé, qui plus est dans un art que je maîtrise bien. Faire de sa vie un rêve et d’un rêve une réalité !